Immobilier ou Bourse : où investir en 2025 ?

Immobilier ou Bourse : où investir en 2025 ?
Publié le 20 septembre 2025 par Nour Zeghdoud

En 2025, les taux d’emprunt se sont repliés par rapport à leurs pics, sans retrouver les niveaux ultra-bas des années 2010. Côté immobilier, les rendements bruts restent hétérogènes et la contrainte énergétique alourdit les budgets travaux ; côté Bourse, la diversification mondiale via ETF n’a jamais été aussi simple… mais la volatilité demeure. Alors, où mettre son prochain euro ?

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1) Ce que vise ton investissement

  • Revenu mensuel régulier → l’immobilier locatif (direct ou pierre-papier) reste adapté, à condition d’accepter la gestion et la fiscalité.
  • Capital long terme et liquidité → la Bourse (ETF actions/obligations) est souvent plus efficace.
  • Optimisation fiscale → en actions, le PEA et l’assurance-vie ; en immobilier, le LMNP, le déficit foncier ou la SCPI dans une enveloppe.

2) Immobilier : forces et faiblesses en 2025

Atouts. Effet de levier bancaire unique, revenus potentiellement indexés sur l’inflation, sentiment de contrôle sur un actif tangible. En direct, on peut créer de la valeur (travaux, colocation, division). Les SCPI/OPCI/REITs permettent d’externaliser la gestion et d’accéder à des parcs diversifiés avec un ticket d’entrée réduit.

Points de vigilance. Frais d’entrée élevés dans l’ancien (souvent 7–8 % de notaires), aléas locatifs, encadrements des loyers dans certaines villes, DPE et travaux d’efficacité énergétique pouvant peser, fiscalité des revenus fonciers parfois lourde selon ta tranche. La liquidité est faible (revente longue et incertaine). En pierre-papier, la valeur part peut fluctuer et les revenus ne sont pas garantis.

Quand c’est pertinent. Tu peux emprunter dans de bonnes conditions, tu maîtrises un marché local précis, tu vises un cash-flow stabilisé sur 15–20 ans et acceptes de gérer (ou de déléguer avec un coût).

3) Bourse : forces et faiblesses en 2025

Atouts. Frais faibles, diversification mondiale immédiate (ETF Monde), liquidité quotidienne, mise en place simple d’un DCA (versements programmés). Fiscalité optimisable : PEA (actions/ETF UE) ou assurance-vie (abattements après 8 ans, clause bénéficiaire).

Points de vigilance. Volatilité parfois forte (baisse temporaire de 20–30 % possible), risque de comportements émotionnels (FOMO, panique), nécessité de tenir l’horizon (≥ 8–10 ans pour les actions).

Quand c’est pertinent. Tu veux faire croître un capital, sans immobiliser des mois en revente, et tu acceptes de laisser le temps compenser la volatilité.

4) Comparatif express (axes clés)

  • Rendement net : immobilier dépend de l’emplacement, des charges et de l’impôt ; les ETF actions visent la prime de risque à long terme, lissée par le DCA.
  • Risque : immobilier = risque locatif + concentration ; Bourse = risque de marché mais diversification mondiale.
  • Liquidité : forte en Bourse, limitée en immobilier.
  • Levier : naturel et puissant en immobilier ; plus rare et risqué en Bourse (à éviter pour débuter).
  • Temps/gestion : immobilier direct prend du temps ; ETF demande peu d’entretien.
  • Ticket d’entrée : élevé en direct, faible en ETF/REITs/SCPI.

5) Trois chemins concrets selon le profil

Jeune actif (budget serré).
Épargne de précaution, puis PEA + ETF Monde en DCA. Pierre-papier légère (SCPI via AV) si tu veux diversifier sans te sur-endetter.

Objectif revenu complémentaire.
Un bien ciblé (rendement net, vacance faible, DPE correct) + gestion déléguée. En parallèle, renforce un portefeuille d’ETF pour lisser le risque global.

Patrimoine déjà constitué.
Mix 60/40 (au sens risque) : UC/ETF monde + fonds euros/obligataire, et une poche pierre-papier diversifiée. Rééquilibrage annuel, arbitrages fiscaux (PEA/AV, LMNP/déficit foncier).

6) Méthode simple pour décider en 2025

  1. Objectif & horizon : revenu vs capital, 5 ans, 10 ans, 20 ans.
  2. Capacité d’endettement : si elle est bonne et stable, l’immobilier peut accélérer.
  3. Tolérance à l’illiquidité : es-tu prêt à rester bloqué plusieurs mois ?
  4. Temps disponible : pour rénover, gérer, optimiser ?
  5. Fiscalité : choisis l’enveloppe (PEA/AV/PER côté Bourse ; LMNP/déficit/pierre-papier côté immo).

Règle pratique. Tant que ton épargne de précaution n’est pas en place et que ta capacité d’endettement est incertaine, privilégie la Bourse via ETF. Dès que ta situation est stabilisée, un projet immo bien chiffré peut compléter efficacement.

Conclusion

Il n’y a pas de vainqueur unique. La Bourse excelle pour construire un capital liquide, à frais réduits, sur longue durée. L’immobilier brille pour créer du levier et générer un revenu récurrent, au prix d’une gestion et d’une fiscalité plus lourdes. En 2025, la stratégie robuste reste hybride : cœur en ETF mondiaux, complété d’une poche immobilière (directe ou pierre-papier) quand la situation personnelle le permet.